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Bonne fête Maman! 

5/2/2016

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Combien de maman auront cette année la larme à l’oeil en écoutant leur enfant réciter avec amour et ferveur le poème appris par coeur à l’école?
Combien de maman recevront comme chaque année un bouquet de fleur pour les remercier d’avoir donner la vie?
La fête des Mères est une journée presque sacrée chez les européens, les américains et les peuples ayant été influencés par les occidentaux et le christianisme. Pourtant les mamans n’ont pas toujours été fêtées comme aujourd’hui. 
Les premières fois où les mères furent célébrées date de l’époque de la Grèce antique lors des cérémonies en l’honneur de Rhéa, fille de Gaïa et d'Ouranos et mère de Zeus et Poséidon. Cette tradition continua à Rome chaque année le premier jour du printemps (temps de la fertilité) lors des Matronalia. 
Plus tard au XVè siècle, les Anglais fêtaient le Mothering Sunday qui célébrait la Mère Eglise le quatrième dimanche du Carême et qui depuis a été renommé Mother’s Day. 

Pourquoi une fête des mères?

Cette fête, qui pourrait sembler naturelle, a été créée en France sous le régime de Vichy pour stimuler la natalité.  En 1950, une loi française a établit la fête des mères dans le calendrier des fêtes nationales.
Au-delà des propagandes natalistes, cette fête touche tout le monde car orphelin ou pas, nous venons tous d’une mère qui nous a donné la vie et transmis une mémoire génétique trans-générationnelle venant de sa lignée mais aussi venant de celle du père.

Fête des mères et fertilité.

J’ai pu observer que cette fête est parfois vécue douloureusement par certaines femmes car elle leur rappelle qu’elles n’ont toujours pas enfanté et que l’horloge biologique tourne. Il est un fait que la vie se transmet par le corps des femmes. Cette réalité vient se renforcer avec la croyance qu’une femme ne se réalise pleinement qu’à travers la maternité. 
Aujourd’hui, l’infertilité augmente tant chez l’être humain que chez les animaux. 
La population humaine continue d’augmenter et, il est probable, que l’infertilité grandissante a un rôle au sein de l’équilibre des écosystèmes.

En tant que Constellatrice familiale, je reçois régulièrement des femmes en questionnement par rapport à la maternité ou souffrant d’infertilité.  

Que faire face à ce désir de transmettre la vie? 

La première étape consiste à honorer ce désir profond et sacré ce qui signifie accepter cet appel ou vivre avec cette impulsion naturelle.
La deuxième étape demande de se poser la question du pourquoi vouloir transmettre la vie? Cette question pourrait paraître stupide puisqu’il s’agit d’une fonction naturelle. Qu’est-ce que j’attends de cet enfant que je voudrais mettre au monde? 
Il n’y a pas très longtemps, l’être humain ne se posait pas ce genre de question car sa conscience individuelle (de soi) n’était pas aussi raffinée qu’aujourd’hui.  Il avait des enfants parce que la norme était de créer une famille et ne pas en avoir donnait le sentiment de ne pas être tout à fait comme les autres. Les enfants avaient le devoir de prendre soin des parents lorsqu’ils étaient vieux et d’assurer la continuité de la lignée et la transmission du savoir faire et des possessions. Avoir des enfants était un devoir, une priorité sociale. 
Au XXème siècle,  les hommes et les femmes ont pris acquis des droits individuels ce qui est tout à fait nouveau dans l’histoire de notre humanité.  Cette prise de conscience a eu un impact énorme sur le fait de transmettre la vie ou pas. Tout d’abord cela s’est manifesté par le droit légal à l’avortement qui, malheureusement, régresse dans de nombreux pays au détriment des femmes, et le droit d’enfanter quelque soit sa situation ou son âge. 
La science s’est mise à chercher des solutions pour répondre à ce droit de donner la vie en mettant au point les méthodes de fécondation in vitro.
En passant du devoir au droit, notre humanité n’a pas compris que transmettre la vie ne procède ni du devoir, ni du droit mais en quelque sorte du destin. Même si nous pouvons choisir d’accueillir une âme dans sa vie, nous gardons dans certains cas,notre libre arbitre et la possibilité de refuser.
Prendre le temps de répondre à cette question est essentielle et nous permet de faire un vrai choix à partir de nous-mêmes. 

Comment vivre avec l’infertilité? 

Après s’être posé la question du pourquoi vouloir mettre au monde un enfant, il est nécessaire de faire un bilan de vie. 

a) Quel est le sens de ma vie?
Suis-je satisfaite de ma vie? Est-ce que je ressens de la cohérence au sein de ma vie? Ici il n’est pas question de bonheur, devenu l’impératif de notre société contemporaine mais de paix et de gratitude. Suis-je au bon endroit, vivant avec les bonnes personnes, et faisant ce qui est juste pour moi? Et si non, qu’est-ce que je crois que mon enfant pourrait m’apporter que la société, mon partenaire de vie ou mon travail ne m’apporte pas?  Suis-je en droit d’attendre cela de mon enfant? Et si oui, est-il capable d’y répondre? Et que se passera-t-il pour moi et pour lui s’il n’y arrive pas?

b) Quelle est la qualité de ma vie?
Quel rythme j’impose à mon corps? Quelle alimentation? Quel air? Quel environnement? Et quel impact cela a-t-il sur ma santé et ma fertilité?
Beaucoup de personnes viennent me consulter pour des problèmes d’infertilité en pensant qu’ils sont victimes de mémoires trans-générationnelles alors qu’elles n’ont pas une vie saine, alignée et cohérente. 
Je propose toujours de commencer par la base. La fertilité est un signe de santé. Si le corps est infertile c’est qu’il a soit une défaillance biologique, soit qu’il reflète une difficulté à être incarné et en bonne santé. 
Le stress est aussi une des causes majeures de l’infertilité.

c) Quelle est mon histoire familiale? 
Dans plus ou moins 20 à 25 % des cas que j’ai rencontré, la cause de l’infertilité venait d’une histoire traumatique trans-générationnelle.  Il est possible que la fonction reproductive se bloque, dans une famille où il y a eu beaucoup d’abus, afin d’éviter de reproduire l’horreur. Parfois, la cliente est en résonance avec un ou une exclue du système familiale qui a dû avorté et en est morte, où qui a été fille mère avec toute la honte d’être considérée comme une "putain". Il faut savoir qu’il y a encore des pays comme le Maroc, où avoir des relations sexuelles en-dehors du mariage est considéré comme de la prostitution et est passible de prison. Les filles-mères sont obligées d’abandonner leurs enfants à la naissance pour pouvoir continuer de faire partie de la société et de leur famille. Avoir un enfant en-dehors du mariage est un déshonneur non seulement pour la femme mais aussi pour toute sa famille.
Ce qui est encore vrai dans certains pays l’était également dans nos pays il y a 2 ou 3 générations et a laissé des traces profondes dans l’inconscient collectif et familial. Certains descendants sont encore porteurs de ses mémoires et l’infertilité est un des symptômes de celles-ci.
L’approche des Constellations familiales est puissante car elle permet de se libérer de ses loyautés toxiques en désactivant les mémoires cellulaires tout en douceur et définitivement ce qui permet de retrouver sa fertilité. 


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